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Fondation TAÏNO

Présentation

Notre organisation a vu le jour le 26 mars 2011, suite au tremblement de terre qui a secoué Haïti le 12 janvier 2010.

En cet honneur, deux concerts classiques ont eu lieu à Lutry et Genève, grâce à la générosité de neufs musiciens professionnels. Des œuvres de compositeurs classiques haïtiens furent interprétées.

Depuis, un autre concert s’est déroulé à Lausanne en avril 2013 avec, en première partie, la participation de jeunes du conservatoire de Lausanne en association avec l’école sociale de musique de la même ville et des enfants du conservatoire de Genève.
En deuxième partie, des musiciennes professionnelles, venues de Paris, nous ont enchantés.  Un concert aux œuvres cosmopolites : haïtiennes et européennes.

Cela nous a conduits à créer la « Fondation TAÏNO », une école de musique pour enfants en Haïti.


Pourquoi une école de musique pour enfants ?

L’écoute et la pratique de la musique apportent  un bien-être physique, émotionnel, spirituel… En neurophysiologie, des travaux relatent le rôle de la musique pour le développement personnel.

Comme le dit Dr. Oliver Sachs, médecin neurologue : «… les œuvres musicales qu’elles nous calment, nous animent, nous réconfortent, nous électrisent ou favorisent l’organisation et la synchronisation de nos activités professionnelles ou récréatives, elles peuvent s’avérer particulièrement thérapeutiques dans toutes sortes d’états neurologiques. »

En outre par l’apprentissage de la musique, on acquiert : la rigueur,  la discipline, l’écoute de Soi - de l’Autre, la concentration, le travail en groupe, la rigueur… toutes facultés bénéfiques et aisément transposables dans d’autres  matières scolaires « réputées prioritaires, donc plus utiles ».  Hélas ! Alors que ces capacités sont, somme toute, profitables à la vie en général.
Gottfried W. Leibniz, philosophe, mathématicien et scientifique, affirmait que:* la musique est un exercice d'arithmétique secrète,et celui qui s'y livre ignore qu'il manie des nombres*.

Aussi, (compte tenu des contextes socio- politico-économiques de ce pays), par cette action, tel un éventail qu’on déploie, nous espérons élargir l’horizon de ces enfants et susciter l’espérance.
Structure  de l’école

Au sein de l’école, il y a  la pratique d’instruments  une fois par semaine et également l’atelier à « Malis » où des exercices spécifiques sont créés à des fins de développement cognitif, émotionnel et toujours en lien avec  la musique.

 Il est à relever que nous ne recourons ni à la compétition ni à la comparaison comme moteurs d’enseignement. Nous privilégions d’abord le plaisir chez ces enfants (ce qui n’est pas synonyme de laisser-aller, d’absence de travail et de rigueur). Puis, l’effet de groupe produit de fait, chez certains, une émulation  nous semble-t-il.

Ces enfants sont âgés de 7 à 14 ans. Ils forment trois groupes : un de flûte à bec,  de violon et de percussions. En espérant ajouter bientôt d’autres instruments.

Les cours sont gratuits. Cependant une participation très symbolique est demandée aux parents. Nous avons opté pour cette façon de faire dans le but de respecter leur dignité et leur permettre d’être partie prenante.

La fondation met les instruments à disposition des élèves de la structure et rémunère les professeurs.
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